U4 : J’ai succombé au virus !
Et si on profitait aussi du blog pour échanger sur nos lectures ? Si comme moi vous adorez vous plonger dans un bon livre (de préférence depuis votre canapé noyé sous un plaid polaire), croyez dur comme fer pouvoir lire au moins deux chapitres entiers depuis le fond de votre lit sans vous endormir et voyez votre PAL augmenter de jour en jour, alors je suis sûre que vous serez partant vous aussi !
U4 est une saga qu’on ne présente plus, vous l’avez déjà très certainement comme moi croisée dans les allées de votre Cdi tant elle est appréciée de nos élèves ! C’est donc pour moi une découverte tardive, mais que voulez-vous, ma PAL augmente plus vite que son ombre et il m’est bien difficile de la mettre à jour. Infectée par Koridwen, le tome d’Yves Grevet, je vous dis tout de ma récente lecture !
La jeune Koridwen n’a pas qu’un prénom original, elle a surtout du courage, du caractère et sait faire preuve d’un sacré sang-froid. Des atouts indéniables lorsqu’on se retrouve comme tous les adolescents du pays, les seuls survivants d’une fatale épidémie causée par le virus U4.
Heureusement, Koridwen peut compter sur Mamm-gozh, feu sa grand-mère un peu sorcière dont l’esprit et les croyances guideront ses pas. De l’aide Kori en aura besoin, pour elle, pour les autres et pour Max son cousin qu’elle prend sous son aile, car quand la jeune fille décide à la suite d’un mystérieux message envoyé par Khronos, le maitre de son jeu vidéo favori Warriors of time, de quitter sa Bretagne et sa ferme natale pour rallier Paris en tracteur, elle sait que le chemin sera long et la vie sur place … compliquée, quant à sa mission ? Sauver le monde tout simplement …
Pour ma part, j’ai adoré plonger avec Koridwen, (l’un des quatre personnages de la sage U4) au coeur d’un Paris chaotique où les adolescents sont livrés à eux-mêmes et sont la proie de tous les dangers. De l’action en continu, du mouvement perpétuel, du mystère, peu de description, des alliés, des ennemies, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce récit une quête efficace dans un monde à la dérive. Avec Koridwen on progresse dans Paris comme dans un jeu vidéo, embusqué, traqué, à l’affût du moindre bruit ! Simple et efficace, les élèves ne s’y trompent pas, la saga est depuis longtemps chez eux un grand succès.
Le personnage est quant à lui tout aussi efficace. Pugnace, débrouillarde, Koridwen prend les choses en main et va de l’avant. Ses origines bretonnes et les croyances de sa grand-mère l’aident à se construire et à cheminer. Cela donne aussi à l’adolescente alors qu’elle se retrouve confrontée à un monde à l’agonie une raison de croire et d’espérer. Encore une fois, tel un personnage de jeu vidéo, l’héroïne est dotée d’une destinée, d’une mission à accomplir et elle capable pour y parvenir d’utiliser certaines compétences héritées de sa grand-mère. J’ai beaucoup aimé retrouver cette dimension un peu mystique ou ésotérique, souvent présente dans les jeux vidéos de type action RPG, Yves Grevet a su d’ailleurs intégrer à son récit tous les ingrédients de ce type de jeu : actions, multiples rencontres avec d’autres personnages, affrontements, dangers et rites de passage …
On progresse facilement dans la lecture, guidé par l’envie de percer le mystère du message de Khronos et de savoir ce qu’il adviendra des personnages. L’envie est grande d’ailleurs d’aller découvrir les aventures des trois autres survivants de la saga avec lesquels Yves Grevet nous permet de faire rapidement connaissance, une façon habile d’appâter le lecteur. Stephane, Jules et Yannis font en effet un passage éclair, mais capital dans l’aventure de Koridwen. Pour connaître leurs histoires, c’est simple, à la manière d’un joueur changer de personnage en allant découvrir les autres tomes et auteurs de la saga U4 ! Pour ma part, aucun doute : Player two, press start !
Et vous alors, vous avez lu l’un des tomes ? Avez-vous déjà succombé au virus U4 ? A très vite pour une nouvelle chronique. Céline.