The Agency for Scandal, Laura Wood
Isobel Stanhope, jeune aristocrate anglaise trompe son monde et mène une double vie. Jeune fille de bonne famille, fille aimante et soeur dévouée le jour, elle n’hésite pas à faire tomber ombrelle et carnet de bal une fois la nuit venue, pour revêtir la tenue de Kes, un jeune criminel de second rang plus habitué aux ruelles londoniennes mal famées qu’aux parquets chevronnés !
Au sein de La Volière, une agence un peu particulière crée par la mystérieuse Mme Pinson, Isobel comme les autres membres de sa volée vient en aide aux femmes qui requièrent leur aide et se paient leurs services. Subtiliser un document, crocheter des coffres, s’attaquer aux puissants … les détectives de La Volière ne reculent devant rien pour mener à bien leurs missions. Intelligentes, courageuses, pugnaces et tout aussi à l’aise dans l’art de la conversation que dans celui du crochet au menton !
Empêtrée dans les dettes depuis la mort de son père, Izzy qui cache leur banqueroute à sa mère et tient le foyer à bout de bras, a trouvé au sein de La Volière le moyen de se faire un peu d’argent, mais surtout d’embrasser la liberté et l’indépendance financière refusées aux jeunes filles de son rang.
Il faut dire que la demoiselle est des plus douées, sous sa double identité, elle joue des poings et ne manque pas de mordant, mais notre experte dans le crochetage de serrures, elle a une faiblesse : Max Wane, un duc séduisant qui ignore tout de son existence. Mais si Izzy se raisonne et n’est pas du genre à se pâmer, notre détective pourrait bien perdre ses moyens quand Max se retrouve étrangement lié à la dernière l’affaire dont elle à la charge…
Complot, machination, piège, subterfuge, enquête… voici le cerveau d’Izzy en ébullition, mais côté cœur il faut bien avouer qu’on y perçoit aussi quelques palpitations … Une vraie bonne surprise, car moi qui ne suis pas vraiment du genre romance et carnet de bal, j’ai adoré le côté Chronique de Bridgerton en mode Arsène Lupin !